La forêt & les perturbations

Une forêt bien gérée se défend mieux et nous protège

Une forêt vieillissante est beaucoup plus sensible aux insectes, aux maladies et aux incendies. Gérer une forêt, c’est veiller à ce qu’elle soit constamment au maximum de sa vitalité. Une Sylviculture dynamique et régulière permet aux arbres de mieux résister aux différentes agressions (sècheresses, tempêtes, incendies, maladies,…), la forêt est mieux protégée.

De plus, une forêt en pleine croissance et forte, protège les hommes des avalanches, des chutes de pierres. Enfin la forêt ralentit le phénomène d’érosion des sols, des coulées de boue ou d’inondations.

Les écosystèmes forestiers absorbent le CO₂ présent dans l’atmosphère et fabriquent de l’oxygène.
Ils sont les poumons de notre planète. Pour chaque m³ de bois utilisé c’est 1 tonne de CO₂ piégée.

Une forêt vieillissante est beaucoup moins dynamique qu’une forêt où la population d’arbres est jeune, en pleine croissance.
Elle perd de sa vigueur et par conséquent elle ne joue plus complètement son rôle de « puits de carbone » c’est-à-dire qu’elle stocke beaucoup moins de CO₂ dans le bois qu’elle produit.

Les changements climatiques à l’échelle de la planète augmentent les risques d’épisodes climatiques extrêmes : sécheresses, incendies, inondations. Une forêt vieillissante ou non gérée est plus sensible à ces évènements. Une gestion active est nécessaire pour permettre aux forêts non seulement d’atténuer ces changements mais également de s’y adapter. Cette gestion passe par des récoltes de bois régulières, une valorisation optimisée de ce produit et une régénération de la forêt.